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Ouvrir les yeux et succomber à la sensualité, c’est un peu la lettre de mission que Brian Mills s’est confiée à lui-même pour ce film. Un peu comme s’il lui fallait un commandement à suivre, une maxime, un credo pour créer l’atmosphère d’un de ses derniers films. En fait, il s’agit de créer sur les visages (ceux des acteurs, amis aussi des spectateurs que nous sommes) comme un plaisir manifeste, une sorte d’extase qui illumineraient notre bonne bouille d’homme pervers. Pour atteindre ce louable objectif, Brian Mills a souhaité nous combler. Il a, pour ce faire, choisi Dario Beck et Dakota Rivers comme héros et éros de cette séduction moite. «Manifest» n’est pas seulement un film sur le bon plaisir. Il est aussi une belle exploitation d’un filon souvent exploré dans le cinéma X : le voyeurisme. Ici, c’est Steven Daigle qui s’y colle. A lui, la tache insupportable d’avoir à mater Junior Stellano et Tom Wolfe (… on rigole) avant d’aller les rejoindre : voir, c’est bien, toucher, c’est mieux, sucer c’est super… Du côté de Dakota Rivers, on ne se fait pas prier pour faire du visage de Logan Scott, un manifeste au désir et à la satisfaction sexuelle lorsque les trous sont, tout comme les désirs, comblés. Fin en apothéose avec un plan très juicy avec Dario Beck (bien velu) et le toujours doux, sensuel et beeffy (ça veut dire costaud) Eduardo Rodriguez.
Casting parfait, sens de la dramaturgie (le plan à trois ouvre le film), «Manifest» est une excellente production qui vous
redonnera des couleurs.
TM |
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