Pas besoin d’avoir étudier trois ans à Harward, ni à Standfiord… pour comprendre de quoi traite «Foul play», un de derniers films de Christian Owen. Il s’agit de la tricherie. Il va sans dire que vous (lecteur) vous savez de quoi il s’agit. Non ? Voici donc un court rappel pour tous les oublieux. La tricherie est le fait de ne pas respecter des règles pour profiter d’avantages. On s’affranchit donc du respect des règles, on contourne, on gruge… pour arriver à ses fins… ou satisfaire sa faim de pouvoir, d’argent, de plaisirs… On peut, nul ne l’ignore, tricher au jeu, dans le sport, à un examen ou peut le faire aussi avec ses sentiments… avec l’amour. Quelqu’un qui triche est un tricheur. Lorsqu’on découvre que quelqu’un a triché, il est généralement sanctionné. Voilà pour le cadre général… imaginez maintenant que cet ensemble soit confié à un réalisateur de porno, assez doué et très manipulateur, très vicieux aussi si on en juge par la scène de fist avec le bras tatoué… un passage très étonnant et d’une grande puissance visuelle. Cette scène entre Tibor Wolfe (le beau fisté) et Cory Jay, la superstar au bras magique est celle qui ouvre le film. C’est un très grand moment. Autre grand moment aussi avec Trent Bloom (vraiment un très beau mec) suffisamment doué pour encaisser un double fist de la part de Cory Jay… là encore, le plan dans le vestiaire (tous les plans sont tournés dans un rutilant vestiaire aussi net qu’une clinique) est à coupler le souffle… les autres acteurs : Jake Perry (et son casque de footballeur américain), Jimmy Durano… sont, eux-aussi, très bien.
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