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Il est des films dont on se souvient longtemps un peu comme ces albums de photos de vacances qu’on n’oublie jamais et dans lesquels on se plonge et replonge avec nostalgie, gourmandise et plaisir. C’est un peu cet esprit qu’on trouve dans cette production de Kristen Bjorn : «Costa Brava, The Wild Coast» (en français : «Costa brava : la côte sauvage») qui nous plonge au coeur d’une torride aventure méditerranéenne peuplée de quatorze colosses membrés à donf et prêts pour tout. C’est donc l’été (saison bénie des dieux) qu’a choisi le réalisateur pour explorer les dessous choc de la côté espagnole. Ce qui est assez drôle, c’est que la Costa Brava est, ici, traitée comme un personnage à part entière…. Un peu comme s’il s’agissait du plus vibrionnant et du plus épatant vivier de beaux mecs sur terre, un havre inattendu de mecs aux fantasmes insatiables. Mais la région est aussi traitée sous une approche plus touristique, un monde de sun, de surf, de sexe, de surprises et de suspens. Bien entendu, le réalisateur a suffisamment de métier et de talent pour ne pas perdre de vue la fonction première de son projet : nous montrer des mecs qui baisent et qui prennent un pied immense à le faire. Les scènes sont donc un savant dosage entre le dépliant touristique, le plan cul de haute volée et le fantasme espagnol revisité. Du coup, on comprend qu’il fait beau, que les gays espagnols jouent plutôt dans la catégorie «taureaux» et qu’il est temps de réserver fissa pour la Costa brava pour l’été prochain. Comme toujours, le film alterne duos, trios (la grande spécialité maison) et plans touzes. Les éjaculations sont multiples… qui s’en plaindrait ?
JT |
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